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Le Prieuré des Roches Saint Paul

  HISTORIQUE  

XII Locus de Rupibus Santi Paulin

Prieuré des Roches Saint Paul dépendant de l'abbaye bénédictine de Cormery.

XII XV XVI XVII

    L'Origine des Roches saint Paul se perd dans la nuit des temps. On y signalait jadis un tumulus, témoin de l'âge de fer, d'un diamètre d'environ 6 mètres et  1,5 m de hauteur. Ne subsiste des objets et ossements recueillis, qu' un poignard de silex.

    Le village est curieux et pittoresque avec ses maisons datant du XVI et XVII groupées autour du prieuré qui en fut jadis le centre et l'âme. Au XII, Le prieuré est mentionné dans une charte, concernant un don fait à l'abbaye de Turpenay

    En 1768, les biens et revenus du Prieuré furent réunis à ceux du collège de Chinon. Dès lors le Prieuré et ses murs furent gérés par des fermiers. 

Tous les actes enregistrés de 1779 (28/04/1979) donnent une idée de l'importance du fief des Roches Saint Paul.

    Voici donc Louis Blucheau (19/06/1779), qui est dit propriétaire à Ligré en possession du Prieuré avec relativement peu de terre. Il ne tarda pas à en augmenter la superficie en rachetant pour 9.500 francs, le 26 mars 1810, aux héritiers Redoulès, ce domaine situé également aux Roches Saint Paul dont nous avons noté l'acquisition le 14 août 1781 sur le registre de recettes de l'Abbé Bouin de Noiré. De son mariage avec dame Marie Foucault, Louis Blucheau avait eu une fille Marie qui mourut aux Roches Saint Paul, le 13 septembre 1819, à l'âge de 25 ans, épouse du sieur Jean Péan, avocat au tribunal de Chinon (12). Dans l'acte, elle est dite enfant de feu "Louis Blucheau", propriétaire, qui est donc décédé à ce moment-là. Aussi par succession, vers 1824, les Roches Saint Paul passèrent à son gendre qui en eut l'usufruit et à son petit fils Jean Jules Péan.

Jean Jules Péan (fils de Marie) en 1824.
Louis Letourneau en 1866.
Mademoiselle Penin en 1941.
Sylviane et Jean-Yves Coiffard en 1973.
En 1978 fût réunie au Prieuré la partie XVII, et en 1992, l'Aile Ouest qui avait été vendue le 21/06/1840.

Descriptif archéologique

    Les bâtiments prioraux sont disposés en équerre avec dans l'angle une tour polygonale. La partie médiane est éclairée par des fenêtres à meneaux plats à l'ouest, avec encadrement mouluré au levant. Chacune des salles est chauffée par une cheminée monumentale. Cette aile se termine au Nord par un pignon, flanqué jadis, de deux élégantes tourelles.

Aujourd'hui

    Le Prieuré après avoir difficilement retrouvé son ensemble architectural, panse ses plaies à l'abri de ses murs, dans le silence et la sérénité.
    Fragment après fragment, il nous raconte son histoire. Soigné, écouté, son cœur se remet à battre, ses murs à vivre, pour continuer leur tradition d'accueil.

Au seuil du Prieuré, deux gîtes de charme invitent au repos, et à la détente.